L’utilisation des nouvelles technologies a commencé, pendant les confinements liés à la COVID-19, à révolutionner la conduite des essais cliniques et en conséquence la participation des patients. Le Leem (Les Entreprises du médicament) a réalisé une étude montrant que plusieurs évolutions technologiques utilisant l’intelligence artificielle, la digitalisation, vont modifier la recherche clinique en 2030, tout en garantissant les exigences de qualité et de sécurité.
Certaines de ces évolutions peuvent bénéficier rapidement au patient qui participe à un essai clinique comme par exemple la digitalisation des essais cliniques.
En effet, environ 70% des patients inclus dans un essai clinique habite à plus de 2 heures d’un centre investigateur. Limiter les déplacements des patients tout en assurant leur sécurité est un des objectifs de l’utilisation des outils digitaux.
Par exemple, la mise à disposition d’outils multimédias pour expliquer l’essai, pour le recueil de la signature électronique, peut aider le patient à bien comprendre l’essai et à bénéficier d’un temps de réflexion chez lui, au calme, avant de donner son consentement qu’il peut ainsi signer à distance s’il le souhaite.
La possibilité de téléconsultations avec le médecin investigateur peut également contribuer à faciliter la participation du patient, à le rassurer. Une infirmière pouvant se rendre à son domicile pour réaliser certaines analyses ou mesures comme la prise de tension et pour lui administrer son traitement.
Moins de contraintes pour le patient tout en assurant sa sécurité et la qualité du recueil des données, c’est désormais en route avec les nouvelles technologies et devrait se développer les prochaines années.
Pour en savoir plus : dossier de presse « Essais cliniques 2030 : accompagner les (r)évolutions en cours pour renforcer la compétitivité de la France »