Les femmes participent à la recherche clinique.
Une analyse (*) du répertoire européen des essais cliniques – www.clinicaltrialsregister.eu – donne les informations suivantes sur les essais cliniques en cours :
– 4 000 essais cliniques sont actuellement en cours en France
– 88% sont des essais avec participation de femmes et d’hommes
– 7% sont des essais avec participation uniquement de femmes
– 5% sont des essais avec participation uniquement d’hommes.
L’implication des femmes dans les essais cliniques peut avoir des spécificités en fonction de :
– La pathologie : certaines pathologies concernent plus les femmes que les hommes, par exemple le cancer du sein, certains troubles hormonaux, d’autres concernent plus les hommes que les femmes, le VIH par exemple. Certaines pathologies concernent uniquement les femmes, comme les pathologies de l’ovaire par exemple, et d’autres uniquement les hommes, par exemple les pathologies de la prostate.
– La période de la vie, notamment quand les femmes sont en âge de procréer. Dans ce cas, des précautions particulières sont prises : double contraception, tests de grossesse réguliers. Parfois, cela peut être un critère d’exclusion de l’essai notamment si les données disponibles sur le produit à l’essai sont encore très limitées. Si une grossesse intervient lors d’un essai clinique, des procédures spécifiques sont mise en place. Les femmes susceptibles de participer doivent recevoir une information sur ces différents points.
Dans tous les cas, avant d’être mis en place, les essais cliniques doivent obtenir un avis favorable d’un Comité de Protection des Personnes (CPP). Le CPP évalue la validité de la recherche, au regard notamment de la protection des personnes (femmes, hommes, enfants, adolescents…), de l’information qui leur est donnée, des bénéfices et des risques attendus.
(*) : au 6 mars 2019, études cliniques en cours en France, toutes tranches d’âges, toutes phases confondues.