Le codage informatique de milliers de données biologiques connues peut permettre de modéliser mathématiquement un organe, une maladie, voir un « corps humain virtuel ».
Les tests réalisés avec cette technique de simulation sont appelés in silico. Ces tests in silico peuvent permettre de tester deux posologie possibles, des combinaisons de traitement, de cibler une typologie de patients répondeurs. Cette technique ne remplace pas les essais cliniques impliquant les personnes, mais elle peut permettre, en complément des essais habituels indispensables, d’affiner le choix des essais cliniques à réaliser afin d’optimiser le traitement pour une catégorie de patients et d’accélérer le développement d’un nouveau médicament. Ces tests peuvent être intégrés dans les dossiers de demande d’autorisation de mise sur le marché des médicaments et sont évalués par les autorités de santé.
Un article publié récemment dans ‘Les Echos.fr – Sciences et Prospective’ a présenté un exemple récent sur le développement d’un médicament contre l’hépatite B. A la fin de la phase I (évaluation de la tolérance sur la personne non malade), l’entreprise pharmaceutique (Enyo Pharma) a travaillé avec un entreprise spécialisée dans la modélisation et simulation numérique des essais cliniques (Novadiscovery) afin de tester la molécule sur des patients « virtuels » avant de démarrer la Phase II de développement sur des malades.
Sources : « Quand les essais cliniques plongent dans le virtuel » – Les Echos.fr – Sciences et Prospective – 19 juin 2018
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